1. |
Un humain
05:13
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2. |
Cité de verre
06:30
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Cité de verre
Est-ce que tu dors
Est-ce que tu rêves
Sur la vaste plaine
Est-ce que tu sors
Est-ce que tu erres
Dans l’immense cité de verre
Le jour décline
Tu te réveilles
Je lis un signe
Sur tes lèvres
Sur tes lèvres
Sur tes lèvres
Est-ce que t’es mort
Est-ce que tu rêves
Est-ce que tu sors
Est-ce que tu lèves
Est-ce que tu mords
Est-ce que tu erres
Est-ce que t’es mort
Est-ce que tu rêves
Dans l’immensité du ciel
Le jour décline
Tu te révèles
Je vois un signe
Sur tes vers
Sur tes vers
Sur tes vers
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3. |
Déluge de feu
03:47
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Déluge de feu
Ce matin j’ai cueilli des fleurs
Aux parfums surannés, livides
Les orages s’abattent sur nos vides
Les âmes ont perdu leurs couleurs
J’ai entendu le signal
La terre était rouge de sang
Nous allumions des encens
L’aurore était amicale
Sous un soleil vibrant
Commençait le carême
Tu me passais les crèmes
Et les merveilleux onguents
Nous étions comme des enfants
Au réveil d’un monde tremblant
Nous étions comme des enfants
Au milieu d’un monde troublant
Ouvrez grand vos cœurs
Laissez entrer
Des torrents de peurs
Des pensées subtiles
Glissez sans crainte
Soyez sûr d’être surpris
Donnez la vie
Au hasard poser l’initial
Pour les mouvements militaires
Des monuments des cimetières
Vos gueules les cigales !
Ouvrez grand vos cœurs
Laissez entrer
Des torrents de peurs
Des pensées subtiles
Glissez sans crainte
Soyez sûr d’être surpris
Et de cueillir la ronce à même la main
Ce matin j’ai cueilli des fleurs
Aux parfums surannés, livides
Les orages s’abattent sur nos vides
Mon âmes a perdu ses couleurs
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4. |
Hélicoptère
02:36
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Hélicoptère
Un hélicoptère
Sur ton visage
Sous ta paupière
Un coléoptère surnage
Ton anniversaire
Ne changera pas grand-chose
Te flinguer
C’est autre chose
La mine de plomb
Argentifère
À l’abandon
Il n’y a plus rien à faire
Ton anniversaire
Ne changera pas grand-chose
Te flinguer
C’est autre chose
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5. |
Les chiens
06:26
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Les chiens
Les chiens
Qui dominent le monde
Ne sont rien
Considérant chaque seconde
La clé
N’est pas dans les songes
Les secrets
Des couloirs que tu longes
Les chiens
Qui dominent le monde
Ne sont rien
Tendez-leur la main
C’est curieux
De s’arracher les cheveux
C’est tout
Faisons une ronde
Les poulets sont cui-cui
Demain c’est aujourd’hui
Les cols sont décongelés
Des matières en puissance
Des sommes de nos volontés
Continue avance
Les poulets sont cui-cui
Les corps sont démembrés
Continue avance
La somme de nos espérances
Multiplie nos volontés
Continue avance
Les cols sont décongelés
Âge sans raison
Tempêtes circonstances
Définitions
Retrouvailles substances
Naissance des sons
Découvertes des sens
Recroissance
Chantons à l’unisson
Nouvelle obédience
Parcourir un frisson
Recrudescence
Redorer le blason
Agile errance
Du sang sur nos blousons
R
E
C
R
O
I
S
S
A
N
C
E
C’est là dans les souterrains et les arcanes du monde
Quand après avoir trop forer la substance sans en connaître le prix
Le mouvement s’arrête à une profondeur inconnue et
Par le biais d’une quasi imperceptible lueur vitale
On prend conscience de l’ombre que l’on porte
Et du désir que l’on soutien
Là on découvre avec peine la raison
Et on se décide à remonter la spirale
On se rend compte alors qu’elle est en pente
Et qu’il va falloir s’accrocher
Longtemps toujours pour le restant de notre passage
Retrouver la surface et gravir les pentes
S’achopper à la raison et prendre de la hauteur
S’étendre comme des paysages
Explorer encore les profondeurs à la lueur de nos propres feux
Tourner la page à rebours des passions
Tenter le voyage
Tenter le voyage
Tenter le voyage
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6. |
Licornes, sortilèges
04:50
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Licornes, sortilèges
Dans les temps anciens
Licornes sortilèges
Enfance aux épaules dorées
Multiples rêves
À mon front la lueur sertie d'argent
Et la passion de Phèdre
Le cristal affronte le diamant
Et leur duel persiste encore
Jusqu'au néant
Présence divine dans toutes les étincelles vivantes
Ruisselant sur les corps paysans
Creusant la terre
Et l'écorce d'arbres plusieurs fois millénaire
Y puisant la sève
Puissant la sève puisant la sève puissant la sève
On communique souvent avec les ancêtres
Lors de rites
Ou simplement en songe
Et leurs voix résonnent si bien qu'ils sont là près de nous
Certains même les sentent caresser leur peau
À la rosée, à la rosée, à la rosée
Leur peau à la rosée
Tandis que la lumière dans un prisme jaillit et en sa course se disperse silencieusement
Boucles lissées par force sous les éclairs trop grands
Territoires lézardés, grondements, glissements
Nous voilà confrontés à la seule prophétie qui vaille
Celle de la survie de nos âmes verticales
Déchirant de leurs cris l'immense suicide, rideaux azurs dépliant leurs certitudes
Dans une psalmodie, psalmodie, psalmodie, psalmodie ne défiant plus rien
Implorant la pitié et la clémence
Mais le tout reste sourd placide
Sourd placide
À l'intérieur tu le savais résonnaient les indices
Car c'est en nous que se scandent
Les hymnes à la vie, les hymnes à la vie
Alors que tout bouge que tout est mouvement que tout est spirale et changement
Alors que tout bouge que tout est mouvement que tout est spirale et changement
Alors que tout bouge que tout est mouvement que tout est spirale et changement
Alors que tout bouge que tout est mouvement que tout est spirale et changement
Aspirations
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7. |
XXXIX Novembre
05:40
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XXXIX Novembre
C’est un XXXIX Novembre
La neige tombe sur les cendres
D’un nouveau monde
Regarde par la fenêtre
L’immense forêt des êtres
Qui se rassemblent
Il boit seul dans un parc
Un grand verre d’ammoniaque
Un cerveau soudain qui bascule
Mon cerveau soudain qui bascule
Le parfum des roses
La couleur des choses
Il fait des listes de ce qu’il pense
Des têtes de poissons
Sur de beaux garçons
Je fais des listes de ce qu’il pense
C’est un XXXIX Novembre
Le neige tombe sur la terre
D’un autre monde
Il fait froid et j’ai peur
D’avoir perdu les heures
Lentement il glisse dans la pénombre
Lentement je glisse dans la pénombre
La douleur que cause
La douceur des choses
Il fait des listes de ce qu’il pense
Doucement le poison
Coule dans sa raison
Je fais des listes de ce qu’il pense
À tâtons dans le noir, une nuit par hasard j’aperçois
Dans la neige une empreinte qui mène à la Préhistoire
Un grand chat-volant s’éloigne dans les champs de XXXIX Novembre
Une petite fille court juste derrière lui et crie
Reste ici !
Cours ! Crie ! Cours ! Vis !
Cours ! Crie ! Cours ! Vis !
C’est un XXXIX Novembre
La neige tombe sur les cendres
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Franz Vulder Allain France
Avec I (dire « un »), Franz Vulder Allain (FVA) pose les fondations de son projet en solitaire, et dévoile les contours de son univers intime : psalmodies folk minimalistes, embardées épiques et synthétiques, balades hypnotiques peuplées de guitares délabrées. ... more
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